Glooko XT

Deuxième journée diabète et obésité des Hauts-de-France : informer et échanger pour mieux lutter contre ces maladies

La 2ème édition de la « Journée diabète et obésité des Hauts-de-France » a eu lieu à Mégacité à Amiens le 25 mai 2023. Pour mieux comprendre la genèse de cet événement et les enjeux qui en découlent, nous avons rencontré le Pr Jean-Daniel Lalau, professeur de nutrition, chef de service d’endocrinologie-diabétologie-nutrition au CHU d’Amiens et organisateur de cette journée.

Pouvez-vous nous raconter le principe de cette journée ?

Il s’agit de la seconde pour les Hauts-de-France, mais c’est en fait la cinquième édition pour la Picardie, avec une journée qui se tient tous les 2 ans depuis 2014 avec, bien sûr, une parenthèse pendant la pandémie.

Le dispositif a été conçu ainsi : deux composantes, l’une dédiée aux professionnels, la seconde ouverte au public, et une session commune pour ces deux composantes, en l’occurrence sur l’obésité.

Quel était le programme pour les professionnels ?

Pour la partie “pro”, l’idée était de faire du lien entre les professions concernées par les problématiques de santé : médicaux, paramédicaux, surtout des infirmiers, mais pas seulement, avec d’autres métiers encore (diététiciens, psychologues, métiers concernés par l’activité physique adaptée, travailleurs sociaux et institutionnels), et ce, en regard de trois thèmes : « Le sujet malade », « Le soignant », et « L’environnement ».

L’ensemble est coordonné grâce à une formule variée et tonique je crois : des topos d’actualité conclus par la présentation d’une problématique qui est reprise ensuite lors d’ateliers pratiques, des symposia d’approfondissement (sur le risque vasculaire très élevé, les nouvelles technologies, et le lien entre environnement et métabolisme), une partie commune aux deux composantes donc, un bel espace d’exposition, avec des stands divers et variés, et enfin, un événement musical terminal.

Les temps forts sont assurément les ateliers, comme autant de lieux d’échanges interprofessionnels autour de sujets pratiques. Nous sommes bien des praticiens !

Et pour le grand public ?

La composante “ouvert à tous” se déroule quant à elle en deux temps : le premier avec des conférences sur des sujets de société, pour tenter de répondre à des questionnements : « Aliment et environnement ? », « Une ou des obésité(s) ? », « Manger en société ? » et « Des patients soignants ? » ; et la partie commune aux deux publics sur l’obésité, et plus précisément sur l’activité des CSO (Centres Spécialisés de l’Obésité) des Hauts-de-France. Nous sommes en effet la seule région de France, je crois, à coordonner nos CSO.

Quels étaient les enjeux de cette deuxième édition ?

D’accroître encore et toujours le lien, en œuvrant pour qu’à chaque édition il y ait le plus de métiers possible représentés. En ce qui concerne les enjeux autour de la prévention et de la prise en charge de l’obésité, il s’agit avant tout de faire se rencontrer et échanger les métiers concernés, et les publics également. Pour des contacts et des échanges sur place, bien sûr, et secondairement aussi, à mesure des premiers contacts.

Quelles innovations ont été mises en avant ?

Dans le diabète, le déploiement de nouvelles médications et de nouvelles technologies (dont l’insulinothérapie automatisée) a été particulièrement abordé cette année. Dans l’obésité, nous avons traité le développement d’actions sensibles de premier recours, notamment chez l’enfant, et en lien étroit avec une association de patients – l’Association des Petits Poids, partenaire par voie de conventionnement des actions du CHU d’Amiens !

La télésurveillance a-t-elle été abordée ?

Bien évidemment cet aspect a été traité lors des ateliers et du symposium dédiés aux nouvelles technologies. Et était présent aussi à travers l’exposition de partenaires !

MKTG-0227-FR-fr 01