L’équipe Glooko sera présente aux Journées Antillaises de Diabétologie et Endocrinologie associé au congrès Innovation et Nouvelles Technologies dans le traitement du Diabète. L’évènement se tient du 19 au 21 mai en Guadeloupe. Nous échangerons sur les enjeux de l’innovation et de la télésurveillance pour une meilleure prise en charge du diabète aux Antilles.
Un moment exceptionnel de partage sur l’innovation dans le diabète
Depuis plus de 21 ans, de nombreux professionnels de santé de la diabétologie francophone s’associent à cet évènement. Chaque année, il propose un programme scientifique de grande qualité.
Les fondamentaux de cet évènement incontournable :
Le Partage : c’est un lieu de rencontres, de formation, d’échanges et de collaboration. Les acteurs de santé dans les Antilles-Guyane y rencontrent les médecins et chercheurs de Métropole.
L’Innovation : il permet de mettre à jour les connaissances scientifiques et pratiques autour de ces pathologies. C’est un enjeu vitale dans les départements d’outre-mer.
Le diabète dans les départements d’outre-mer
Le volet DOM de l’étude Entred 2007 étudie les caractéristiques et l’état de santé des personnes diabétiques traitées à la Guadeloupe et à la Martinique, en Guyane et à la Réunion. Le diabète de type 2 est la forme la plus fréquente (96 %). En outre, le risque vasculaire des personnes diabétiques de type 2 est élevé mais l’obésité est moins fréquente qu’en métropole. Le diabète est difficile à équilibrer et les traitements par insuline plus fréquents qu’en métropole. Alors que le niveau moyen d’HbA1c y est plus élevé (7,4% vs 7,1%). Le profil de complications du diabète de type 2 est différent entre les DOM et la métropole. Les complications coronariennes et les complications podologiques y sont moins fréquentes, contrairement aux complications ophtalmologiques qui sont plus fréquentes.
Globalement sur les Drom, le nombre et la densité de spécialistes, en endocrinologie, diabète est inférieure à celle de l’Hexagone. Rapportée aux besoins réels de la population, le nombre de médecins dans la spécialité est très déficitaire. Pourtant, la proportion de personnes diabétiques est globalement double de celle de la métropole, et exposée à plus de complications.
Données DREES-ASIP Santé RPPS, mises à jour le 1er avril 2016.
La télésurveillance, la compréhension des enjeux
Les solutions de télésurveillance et de suivi à distance du diabète de Glooko répondent à des besoins croissants de la population d’outre-mer. L’incidence de la maladie y est forte et l’accès aux soins y est parfois difficile. Les enjeux des innovations et de la télésurveillance sont cruciaux. Ils permettraient d’améliorer la prise en charge du diabète dans des géographies spécifiques, telles que les Antilles.
Ainsi, la compréhension du passage dans le droit commun du programme de télésurveillance ÉTAPES est donc indispensables pour les acteurs locaux. Glooko proposera lors de JADE & IDT un symposium sur ce thème le vendredi 20 mai, animé par le Professeur Michaël JOUBERT :
TELESURVEILLANCE : BILAN DE L’EXPERIMENTATION «ETAPES» ET PASSAGE DANS LE DROIT COMMUN
En savoir plus :
L’entreprise basée à Paris propose une plateforme de télésurveillance du diabète qui améliore la collaboration patient-praticien
Palo Alto, Californie (États-Unis) et Paris (France), le 16 mars 2022 – Glooko Inc., l’un des principaux fournisseurs de solutions de télésurveillance de patients et de gestion des données pour le diabète et les autres maladies chroniques, annonce aujourd’hui l’acquisition de DIABNEXT. Installée à Paris, cette entreprise propose une plateforme de télémédecine qui aide les patients diabétiques à mieux gérer leur maladie et à rester en contact, à distance, avec les professionnels de santé qui les suivent, afin d’améliorer l’équilibre de leur diabète.
L’application mobile DIABNEXT vient compléter le portefeuille produits de Glooko. Elle permet de suivre à distance les indicateurs essentiels à la prise en charge du diabète, facilitant la collaboration des médecins avec leurs patients afin de mieux prendre en charge la maladie. DIABNEXT dispose déjà d’une bonne implantation en France, et en rejoignant la famille Glooko, elle pourra accroître de façon significative le nombre de ses utilisateurs – patients et professionnels de santé sur le territoire national, tout en élargissant son offre de suivi à distance des patients.
« Nous sommes très heureux d’accueillir l’équipe de DIABNEXT au sein de Glooko. Ils disposent d’une expertise reconnue dans le secteur du diabète en France, et nous sommes particulièrement ravis d’intégrer leur produit déjà établi à notre offre », indique Russ Johannesson, PDG de Glooko. « En accueillant DIABNEXT, nous enrichissons notre offre d’une plateforme sans équivalent qui va nous aider à mieux personnaliser l’expérience patient et à améliorer la qualité de vie des personnes diabétiques. L’acquisition de DIABNEXT par Glooko confirme notre engagement à accroître notre présence mondiale et à proposer des solutions innovantes en permanence. »
L’équipe de DIABNEXT rejoint l’équipe Glooko au sein du bureau parisien de la société et propose désormais les deux plateformes sur le marché français. Glooko ambitionne de développer la communauté des patients diabétiques ou souffrant d’autres maladies chroniques, utilisateurs de ses plateformes. Laurent Nicolas, précédemment DG de DIABNEXT, pilote désormais les activités en France au poste de directeur général.
« Nous sommes ravis de rejoindre Glooko, une société dont nous apprécions les valeurs et qui permettra de développer des produits répondant spécifiquement aux besoins du marché français », souligne Laurent Nicolas. « Nous pourrons non seulement continuer à servir la communauté des patients diabétiques, mais nous pourrons également, en nous appuyant sur les ressources et les capacités d’intégration de Glooko, offrir plus d’outils pour aider les professionnels de santé à mieux accompagner leurs patients souffrant de maladies chroniques liées au diabète. »
Les patients, hôpitaux et cliniques qui utilisent actuellement le produit DIABNEXT continueront d’être pris en charge sur la plateforme. Glooko travaille actuellement sur le passage dans le droit commun du programme ETAPES (Expérimentations de télémédecine pour l’amélioration des parcours en santé) du Ministère des Solidarités et de la Santé. Ce programme vise à encourager et à soutenir le déploiement de projets de télésurveillance sur l’ensemble du territoire.
Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les professionnels de santé français qui connaissent DIABNEXT et dont ils apprécient sa compréhension fine des besoins des médecins et des patients. « DIABNEXT apporte une contribution unique et essentielle à la prise en charge du diabète », déclare le Professeur Charles Thivolet, diabétologue, directeur et co-fondateur du centre DIABe-CARE. « Avec sa solution de télésurveillance déjà en place aux Hospices Civils de Lyon, DIABNEXT nous permet d’améliorer le parcours de soins et de personnaliser le suivi des patients. Avec DIABe-CARE, DIABNEXT est à la pointe de la télésurveillance des patients en France, et vient soutenir l’ambition française de fournir des technologies innovantes au secteur de la santé. »
La plateforme DIABNEXT sera commercialisée sous le nom de Glooko XT™.
A propos de Glooko
Glooko transforme la santé numérique en mettant en contact les personnes atteintes de diabète et d’autres maladies chroniques avec leurs équipes de soins de santé, ce qui favorise la télésanté collaborative, la recherche clinique et l’amélioration des résultats en matière de santé. Les plateformes logicielles de l’entreprise collectent et analysent les données de plusieurs appareils dans un seul endroit hautement sécurisé, ce qui permet un téléchargement à distance facile via une application ou en clinique, et produit des analyses faciles à lire grâce à des tableaux et des graphiques exploitables. La plateforme est compatible avec plus de 95 % des dispositifs mondiaux de surveillance du diabète et de la santé, ce qui donne aux patients et à leurs fournisseurs une flexibilité dans la prise en charge de leurs maladies. Avec plus de 35 milliards de données, Glooko est le leader mondial des données sur les patients diabétiques. Plus de 3 millions d’utilisateurs bénéficient déjà des solutions de Glooko dans 31 pays en 22 langues. Pour en savoir plus, consultez le site www.glooko.com
A propos de DIABNEXT
DIABNEXT a été fondée en vue de développer des solutions très innovantes qui aident les personnes diabétiques à mieux gérer leur maladie et à améliorer leurs soins et leur qualité de vie. Grâce à des collaborations avec de nombreux leaders d’opinion et cliniciens spécialisés en diabète, la plateforme DIABNEXT offre aux patients une solution unique automatisée qui permet la télémédecine, la coordination des équipes soignantes, l’éducation thérapeutique et le suivi à distance des données liées à la glycémie, à l’insuline, à l’alimentation et à l’activité physique, en se connectant à des dispositifs de santé.
Média, Amérique du Nord
Tanya Rodante
Directrice de la communication, Glooko
[email protected]
+1 415-608-5295
Média, Europe
Isabelle Guéguen
Responsable marketing, Glooko
[email protected]
+33 7 60 31 46 76
Des échanges riches
La journaliste Delphine Sabattier recevait sur le plateau de Smart Tech sur B SMART, trois entrepreneurs. Les échanges ont été riches et dynamiques sur le thème des « tech au chevet de la santé »
Le plateau réunissait Laurent NICOLAS PDG de DIABNEXT, Laurent VANDEBROUK PDG de Chronolife, et Édouard GASSER PDG de Tilak Healthcare. Les trois dirigeants sont à la tête de sociétés innovantes dans la santé, dans des domaines différents. Leur expérience témoigne des améliorations possibles dans le suivi médical et la santé au quotidien.
L’intégralité du débat à retrouver :
L’allègement du quotidien des patients à risque
Les intervenants rappellent qu’aujourd’hui les hôpitaux doivent faire face à des situations de saturation. À cela s’ajoute l’augmentation du nombre de patients atteints de maladies chroniques. Cette situation impose la mise en place de la télésurveillance, afin de réduire les coûts de santé et améliorer le parcours patient. En outre, Laurent VANDEBROUK PDG de Chronolife relève que la télésurveillance médicale favorise l’observance des traitements. Toutefois, les appareils médicaux doivent être très confortables et agréables à utiliser pour le patient au quotidien. Selon lui, les outils de télésurveillance sont une révolution, permettant aux patients à risque d’avoir une vie normale. À cet égard, Laurent NICOLAS rappelle que c’est l’une des motivations à l’origine de DIABNEXT : alléger le fardeau des patients diabétiques qui doivent s’auto-gérer au quotidien. C’est pourquoi la télésurveillance avec DIABNEXT n’impose aucune autre contrainte supplémentaire aux patients que leur traitement habituel.

Le renforcement du lien patient – médecin
En outre, Édouard GASSER PDG de Tilak Healthcare rappelle les problèmes de ressources pour de nombreuses spécialités. La télésurveillance médicale permet de renforcer le lien patient – médecin, entre les consultations physiques dans les services. La télésurveillance est un outil au service du suivi des patients. Elle renforce la capacité des médecins à mieux analyser et mieux suivre leurs patients.
Par ailleurs, Laurent NICOLAS souligne que le patient doit être impliqué dans la télésurveillance. Le patient doit mesurer le bénéfice qu’il a à être télésuivi. Ce n’est pas une relation passive entre un patient et son médecin, mais un lien où les deux s’impliquent. Le patient accepte de remonter ses données à son médecin. En retour, ce dernier lui apporte les conseils nécessaires à son suivi.
La télésurveillance est une rupture
Les atouts de la télésurveillance se sont révélés aux cours des confinements successifs et de la fermeture de certains services médicaux. Ainsi, de nombreux médecins ont basculé vers ces technologies pour mieux suivre leurs patients en toute circonstance.
À cet égard, Laurent NICOLAS estime que la télésurveillance est une rupture pour les professionnels de santé. Historiquement, ces derniers recevaient les patients uniquement au sein de leur cabinet. Désormais, ils prolongent ces consultations par un suivi digital. Cette évolution implique la formation des équipes pour qu’elles s’approprient ces outils de télésuivi. Ces changements d’usage des professionnels de santé entraînent forcément quelques lenteurs dans le déploiement de la télésurveillance. Il est nécessaire de faire des outils faciles d’utilisation pour toutes les parties prenantes. Édouard GASSER pointe également les défis organisationnels à relever dans les hôpitaux, afin d’élargir le recours à la télésurveillance. Depuis que j’ai trouvé https://www.aix-osteopathie.com/cialis-generique/, je n’ai plus de soucis avec mes commandes de Cialis. J’ai toujours bien reçu mes colis, et les médicaments sont vraiment de bonne qualité, j’avais peur de tomber sur des contrefaçons, mais tout est bon. Le Cialis fonctionne comme il faut, donc je suis complètement satisfait et je vais continuer d’acheter ici.
L’interopérabilité des systèmes
Techniquement les solutions de suivi pourraient se connecter entre elles afin de suivre un patient présentant plusieurs pathologies. Toutefois, Laurent NICOLAS relève qu’aujourd’hui l’organisation de la santé limite ces possibilités. Un patient est suivi par des professeurs et des services de spécialités différentes. Ceux-ci ne se coordonnent pas ou peu. Mais à l’avenir on peut imaginer que le suivi du patient évolue vers une approche globale. Elle s’appuierait sur des systèmes de suivi interopérables, pour un suivi holistique des patients multi-pathologiques.
Pour cette 6ème édition, le concours s’est focalisé sur les services connectés innovants à impact positif. 14 startups ont été retenus par le jury.
Lors de l’annonce des résultats, les organisateurs ont insisté que cette promotion se distingue notamment par des solutions à impact positif. :
- 100 % des startups lauréates respectent des critères environnementaux, éthiques et/ou de cohésion sociale et territoriale
- la moitié d’entre elles ont été fondées ou cofondées par une femme.
La Poste rappelle que ces engagements sont en cohérence avec la volonté de de mettre la technologie au service de l’humain et des enjeux globaux de la société.
« C’est un soutien précieux de partenaires très investis dans les problématiques de santé publique et sociale. »
Laurent NICOLAS CEO de DIABNEXT
Près de 300 dossiers déposés
Bien que l’appel a candidature était lancé le 29 avril dernier en plein confinement, près de 300 dossiers ont été déposés. Le jury a sélectionné 14 start-up investies dans les thématiques de la santé, les services, la smart city et la mobilité, la deep tech, et les gov et civic tech.
Le programme French IoT ouvre l’accès à un dispositif complet
et numérique.100% des startups lauréates engagées en faveur d’un numérique éthique, inclusif et à faible impact environnemental L’engagement responsable des startups a été observé par les jurys du programme comme un critère incontournable pour la sélection des startups. Pour être retenues, les solutions proposées devaient respecter des règles éthiques (comme la gestion des données), limiter leur impact environnemental et/ou favoriser une approche inclusive.

6 critères d’appréciation des candidatures
Depuis sa création, le jury sélectionne les lauréats en fonction de 5 critères permettant d’apprécier le potentiel de réussite des start-up : le service rendu ou l’usage (utilité, appétence du marché…), la qualité technique de la solution (qualité du concept, niveau de différenciation par rapport à la concurrence), le caractère innovant (degré d’innovation ou de rupture, originalité), le business model (marché, qualité du business model, synergies…), et l’équipe (compétences, motivations qui ont poussé à réaliser le projet, complémentarité des profils, réseaux…).
Un nouveau critère d’appréciation a été intégré : l’engagement responsable.
French IoT a mobilisé plus de 100 partenaires nationaux et régionaux
Le concours French IoT s’appuie sur de nombreux réseaux nationaux et régionaux dans les domaines de l’innovation, de l’économie sociale et solidaire et de l’entreprenariat féminin.
Ainsi, plus de 100 partenaires accompagneront la promotion du concours et la sélection des startups. Près de 200 experts ont participé aux jurys régionaux et nationaux. Deux référents en matière de prospective numérique et d’innovation sociale, la Fing et French Impact, ont également contribué à la sélection des lauréats 2020 du concours.
Les lauréats des 5 catégories du concours French IoT

Toutes les start-up lauréates du concours 2020 proposent une solution connectée et engagée innovante, en phase de pré-commercialisation ou de commercialisation dans l’une des 5 thématiques du concours :
Services : simplifier la vie des entreprises et des particuliers par des services de proximité, inclusifs et respectueux de l’environnement
o FACIL’iti (Limoges – Nouvelle-Aquitaine)
Solution d’accessibilité numérique qui adapte l’affichage d’un site web, sans besoin de le refondre, pour un public ayant un trouble visuel, moteur ou cognitif ou des troubles temporaires.
o FIFTY (Paris – Île-de-France)
Plateforme de formation « e-doing » des collaborateurs en matière de management et de vente notamment, utilisant de la méthode nudge associée à une IA.
o NU ! (Paris – Île-de-France)
Frigo intelligent permettant aux employés de se restaurer au bureau de manière simple (paiement automatique, titre-restaurant) et visant le zéro déchet.
o ZEI (Marseille – Région Sud)
Première plateforme digitale permettant aux entreprises d’accélérer et de mesurer leur démarche d’impact environnemental et sociétal (RSE).
Smart City & Mobilité : contribuer au mieux-vivre ensemble sur son territoire et maîtriser son impact environnemental
o HIPLI (Le Havre – Normandie)
Service clé-en main de livraison en économie circulaire pour e-commerçants comprenant des colis réutilisables plus de 100 fois avec optimisation des flux logistiques.
o Search (Paris – Île-de-France)
Solution pour faciliter la mobilité des salariés (les trajets « domicile-travail » ou déplacements professionnels) en maitrisant à la fois le budget et les émissions de CO2.
o Tousfacteurs (Paris – Île-de-France)
Solution de livraison verte dédiée au dernier kilomètre grâce à un réseau de hubs urbains et une technologie de gestion des opérations en temps réel.
Deep Tech : renforcer la sécurisation et l’automatisation par des technologies avancées, éthiques et éco-conçues
o M-Cador (Melun – Île-de-France)
Solution d’automatisation de tâches d’inspection visuelle complexes : analyse d’images et vidéos en temps réel, basée sur des caméras intelligentes et/ou des smartphones.
o Whispeak (Lille – Hauts-de-France)
Solution de biométrie vocale qui permet de s’authentifier avec sa voix facilement et en toute sécurité, tout en respectant les données utilisateur.
Gov Tech & Civic Tech : rendre les services publics plus accessibles et favoriser la confiance citoyenne
o Profil Public (Paris – Île-de-France)
Plateforme de recrutement innovante dédiée au secteur public spécialisée dans le marketing RH.
o Viatic (Rosières-près-Troyes – Grand Est)
PiloterMaCommune.fr est une plateforme collaborative d’aide au pilotage de la commune et de démocratie participative pour les élus locaux, couplée avec une application citoyenne (VivreMaCommune).
Santé : agir pour une meilleure prévention et un suivi médical plus souple, dans un cadre éthique.
o DIABNEXT (Versailles – Île-de-France)
Solution pour optimiser la prise en charge des patients atteints de diabète. L’objet connecté se fixe sur les stylos à insuline et aux glucomètres et remonte automatiquement les données. Il est remboursé par la CNAM.
o IFSImulation (Tours – Centre-Val de Loire)
Premier simulateur virtuel pour le personnel infirmier, « Jamais la première fois sur le patient » permet un apprentissage par la pratique grâce à la réalité virtuelle.
o Ludocare (Lyon – AURA)
Joe, le robot compagnon accompagne les enfants atteints de maladies chroniques. Associé à une application, il permet l’autonomisation et le suivi des prises de médicaments au domicile.
Les partenaires grands groupes du programme French IoT
Ce programme d’accélération, créé par La Poste en 2015, s’appuie sur un réseau de plus de 100 partenaires – dont Malakoff Humanis, Hub BPI France, Epitech ou encore Syntec Numérique – qui accompagnent la promotion du concours et la sélection des start-up.
Cliquez ici pour plus d’informations sur les partenaires du concours French IoT et les experts contributeurs
Le programme pour les start-up
Le programme French IoT offre l’opportunité propose aux startups lauréates un dispositif mis en place par La Poste pour accélérer leur développement :
Un programme complet et sur mesure de 6 mois proposant bootcamp, ateliers, mentoring
Le conseil en plan de financement et l’accompagnement des levées de fonds par le fléchage vers des investisseurs comme le Hub BPIfrance, le concours FundTruck, des solutions de crowfunding
La mise en relation business et le networking :
o avec des métiers au sein du Groupe La Poste, ses Branches d’activité (Servicescourrier-colis, La Banque Postale, réseau des bureaux de poste) et ses filiales, numérique (Docaposte) et immobilière (Poste Immo),
o avec des partenaires grands groupes pour des expérimentations business : le Fonds Innovation & Recherche de la Fédération Hospitalière de France, Malakoff Humanis et le Groupe RATP,
o avec une communauté de plus de 250 entrepreneurs pour échanger des bonnes pratiques et bénéficier d’informations (événements à ne pas manquer, boîte à outils…),
o via la participation à des événements majeurs de l’innovation (en fonction des formats et des reprogrammations) et un dispositif de communication renforcé pour valoriser leur visibilité
L’accès privilégié à des solutions digitales La Poste pour réaliser des tests d’usages, des tests techniques ou la dématérialisation de documents.
Paris, France – Le 07 juillet 2020 – DIABNEXT, société qui développe et commercialise une plateforme innovante de télésurveillance et de solutions connectées pour le suivi et la prise en charge simplifiée du diabète, annonce sa collaboration avec les HCL (Hospices Civils de Lyon), pour l’intégration de sa plate-forme de télésurveillance du diabète au sein de DIAB-eCARE.
DIAB-eCARE premier centre dédié au diabète de type 1
DIAB-eCARE est le premier centre hospitalo-universitaire de pratiques intégrées, situé hors les murs des HCL, dédié à une seule maladie chronique : le diabète de type 1. Ainsi, DIAB-eCare associe les innovations technologiques de pointe aux savoir-faire thérapeutiques d’excellence des HCL. En effet, la télémédecine est une activité majeure au cœur du dispositif de prise en charge du patient, chez DIAB-eCARE.

Pour Pr Charles THIVOLET – Chef du service de diabétologie aux HCL, et responsable de DIAB-eCARE :
« Tout d’abord, les patients sont nos meilleurs partenaires pour gérer au mieux leur diabète de type 1. Dans le contexte de prise en charge ambulatoire de DIAB-eCARE, il a fallu développer des outils spécifiques de télémédecine pour favoriser l’interaction en continu entre les soignants et les patients. Ainsi, à partir de sa solution de télésurveillance déjà en place aux HCL, notre partenaire DIABNEXT a développé des outils spécifiques pour répondre à deux objectifs principaux : l’amélioration du parcours de soins et le suivi personnalisé du patient. En ce sens, DIABNEXT et les solutions qui lui sont rattachées, apportent une contribution unique et essentielle au traitement du diabète. »
La plateforme DIABNEXT Pro équipe DIAB-eCare
La plateforme semi-automatisée de télésurveillance DIABNEXT PRO, d’une commodité extrême, permet aux soignants de suivre les données essentielles à la gestion du diabète. Ainsi, depuis cette plateforme, ils peuvent suivre à distance les paramètres des patients, les analyser, optimiser le traitement pour prévenir les complications, disposer des dernières courbes de glycémie en dehors des rendez-vous physiques. En outre, la plateforme intègre des programmes semi-automatisés d’accompagnement thérapeutique extrêmement innovants et parfaitement adaptés aux différents parcours et profils des patients.
Pour Laurent Nicolas, CEO de DIABNEXT :
« Nous sommes fiers de collaborer avec l’équipe pionnière du Pr Thivolet pour ce concept innovant de prise en charge ambulatoire du diabète. En effet, notre objectif chez DIABNEXT est de mettre à disposition des patients et des médecins des solutions technologiques qui permettent d’impacter positivement l’efficacité des soins et l’optimisation de la prise en charge. DIAB-eCARE, DIABNEXT et les HCL sont des pionniers en matière de rapprochement des évolutions technologiques et médicales, au service de l’amélioration de la prise en charge des patients diabétiques. »
La solution DIABNEXT est universelle
La solution DIABNEXT prend en charge tous les types de diabète, quel que soit l’équipement du patient. Elle se différencie ainsi par le recueil automatique de toutes les données clefs du suivi du diabète :
- Les injections d’insuline de toutes les pompes à insuline et stylos à insuline, via CLIPSULIN, le transmetteur Bluetooth des injections d’insuline.
- Les mesures de glycémie de tous les lecteurs de glycémies communicants et non-communicants, via GLUCONEXT, le transmetteur Bluetooth des glycémies.
Ainsi, le e-carnet est accessible aux patients via une application mobile (Apple Store et Google Play) et aux soignants via la plateforme DIABNEXT PRO.
À propos de DIAB-eCARE, l’hôpital hors les murs, au cœur de la ville
Cette structure est le premier centre hospitalo-universitaire de pratiques intégrées, comprenant des activités de consultation, de télémédecine, d’éducation thérapeutique et de recherche clinique, à être situé hors les murs des HCL et dédié à une seule maladie chronique, le diabète. Actuellement en France, les patients qui se font poser une pompe à insuline doivent être hospitalisés entre 1 à 5 jours. Mais, le centre du diabète DIAB-eCARE, soutenu par l’ARS Auvergne Rhône-Alpes et validé par la DGOS, est le premier à obtenir une dérogation à cette organisation. Ainsi, il est ainsi le seul centre en France à pouvoir installer des pompes à insuline en externe.
À propos des Hospices Civils de Lyon – www.chu-lyon.fr
Établissement public d’excellence, les Hospices Civils de Lyon (HCL) sont le deuxième Centre Hospitalier Universitaire de France. Depuis plus de 200 ans, centre de compétences intégrant toutes les disciplines, médicales et chirurgicales, les HCL disposent d’une large palette de moyens humains, techniques et logistiques pour assurer leurs missions de soins, d’enseignement, de recherche, d’innovation médicale, de prévention et d’éducation pour la santé.
À propos de DIABNEXT – www.glookoxt.com
Créé en 2018, DIABNEXT révolutionne le suivi du diabète, par une solution complète et automatique de télésurveillance, afin de prévenir les complications et les hospitalisations liées à la maladie.
L’innovation de la solution réside dans sa capacité à recueillir automatiquement les données essentielles au suivi, sans contrainte supplémentaire pour les patients. Universelle, elle s’adapte à tous les patients quelque soit le matériel qu’ils utilisent. La solution DIABNEXT est remboursée par la sécurité sociale dans le cadre du programme ÉTAPES. Chaque année en France, 10 milliards d’euros sont consacrés au diabète, dont 7,7 milliards[1] sont alloués aux complications liées à la maladie. Dans la plupart des cas, elles pourraient
Le Pr Roussel chef du service de diabétologie de l’hôpital Bichat de l’AP-HP est l’invité de l’émission « Sans rendez-vous » animée par Mélanie Gomez, la spécialiste santé d’Europe 1. Dans le contexte de la crise du covid 19, il évoque les risques pour les patients diabétiques. Il nous éclaire également sur le rôle positif de la télésurveillance pour maintenir l’équilibre glycémique des patients.

Quels sont les risques pour les patients diabétiques face à la covid 19 ?
Selon les premières études chinoises puis européennes, les patients diabétiques sont plus exposés aux formes sévères de l’infection de la covid 19. Toutefois, le Pr Roussel relève que nous n’avons pas encore d’explication définitive à cette situation, mais des premières pistes permettent de mieux l’appréhender. Ainsi le surpoids serait un facteur aggravant, or les patients atteints du diabète de Type 2 présentent souvent ce risque. Par ailleurs, les études évoquent d’autres facteurs comme l’hypertension artérielle.
L’équilibre du diabète et la covid 19
Une étude française est en cours – CORONADO. Elle vise à décrire les caractéristiques des patients diabétiques hospitalisés pour la covid 19. Selon les premiers résultats, être diabétique n’augmente pas le risque de contracter le virus. Toutefois, l’équilibre du diabète est important pour le pronostic des diabétiques. En effet, un diabète déséquilibré entraîne des complications au niveau des yeux, des reins, du coeur. Il n’est donc pas à négliger.
La télésurveillance des patients
Depuis le début de l’épidémie, il est très difficile pour les patients d’être suivis médicalement. En effet, les patients craignent de se rendre chez leur médecin. En outre, les autorités de santé ont fermé les services hospitaliers. Or, le Pr Roussel souligne que l’essentiel est de « garder le contact ». Dans un tel contexte de stress, il est important de mieux contrôler le diabète en mesurant plus fréquemment sa glycémie. À cet égard, Pr Roussel relève que la télésurveillance est un outil essentiel pour garder le contact. Il cite ainsi la solution DIABNEXT qui combine une application patient et une plateforme sécurisée pour les professionnels de santé. Donnant accès aux données des patients, le médecin peut ainsi consulter les courbes glycémiques de ses patients. Si nécessaire, il peut échanger avec le patient via la messagerie sécurisée de l’application ou via le module de téléconsultation. C’est particulièrement rassurant pour les patients.

Par ailleurs, le Pr Roussel indique qu’en collaboration avec les services des hôpitaux de Bichat, Lariboisière et Cochin, l’application Covidiab permet de mieux orienter les patients diabétiques présentant des symptômes.
Retrouver l’interview sur le site de Europe 1
L’hypertension artérielle (HTA) et le diabète de type 2 sont deux pathologies souvent étroitement liées. Ainsi, un patient diabétique a 2 fois plus de risque de souffrir d’hypertension qu’un individu non diabétique.
Quelques chiffres sur l’HTA en France
L’hypertension artérielle est le premier facteur de risque de l’accident vasculaire cérébral (AVC).
Quelques données pour la France :
- 30% des adultes en souffrent.
- Sur les 16 millions de patients hypertendus, 12 millions sont traités, mais seule la moitié a une tension normalisée.
- 50% des plus de 65 ans sont hypertendus.
- Les maladies cardiovasculaires causent 400 morts par jour.
Sources : Fédération Française des Diabétiques
Qu’est-ce que l’hypertension artérielle?
Elle se caractérise par une pression trop élevée du sang sur la paroi des artères, fatiguant le cœur et usant les artères. En effet, c’est à la fois une maladie chronique et un facteur de risque puisqu’elle expose à de graves complications et pathologies. C’est donc ce que l’on appelle une co-morbidité.
Quels sont les symptômes de l’HTA ?
Ils sont très nombreux, les principaux sont :
- troubles visuels
- saignements de nez
- bourdonnements d’oreille
- maux de tête (au réveil notamment)
- douleurs thoraciques
- palpitations
- essoufflement à l’effort
Cependant, très souvent, l’hypertension ne présente aucun symptôme. Il est donc appeler le « tueur silencieux ».

Les causes de l’HTA
Dans 90% des cas, la cause de l’hypertension est inconnue. En effet, il s’agit souvent d’une combinaison de multiples facteurs modifiables et non modifiables.
Tout d’abord, les facteurs modifiables sont liés au mode de vie et à l’environnement. Ainsi, il est possible d’agir sur ces facteurs pour prévenir et réduire l’hypertension. Donc, ces facteurs modifiables sont : l’obésité, le surpoids, l’excès de sel, la sédentarité, le tabagisme, le diabète, l’excès de cholestérol, et l’alimentation déséquilibrée de manière générale.
Ensuite, les facteurs non modifiables sont :
- l’âge, plus on vieillit et plus on est exposé,
- l’hérédité, si un membre de la famille a été traité avant 40 ans,
- le sexe, car les femmes sont plus exposées au début de la contraception, à la grossesse et à la ménopause,
- certaines maladies ou traitements médicamenteux (maladies rénales ou endocriniennes, antidépresseurs, corticoïdes).
C’est pourquoi, le patient ne peut pas agir sur ces facteurs non modifiables.
Les risques
L’hypertension artérielle est une véritable bombe à retardement. En effet, en entraînant un vieillissement précoce de tous les vaisseaux sanguins de votre corps, elle est un facteur contribuant à plusieurs complications du diabète. Ainsi, les taux de mortalité et de handicaps liés à l’HTA chez les diabétique de type 2 sont importants. Ainsi, jusqu’à 75 % des personnes souffrant de diabète de type 2 décèdent des complications cardiovasculaires liées à une hypertension.
Quels sont les risques cardio-vasculaires :
- L’angine de poitrine : l’altération des coronaires gêne l’oxygénation du cœur, créant des douleurs à l’effort, voire au repos.
- L’infarctus : si l’artère coronaire se bouche, elle empêche le cœur de fonctionner, et entraîne l’infarctus du myocarde (ou crise cardiaque). Sans intervention médicale rapide, le patient risque la mort ou de graves séquelles.
- L’insuffisance cardiaque : le besoin du cœur en oxygène est plus important. Il fait plus d’efforts, se fatigue, ce qui provoque des essoufflements.
- L’accident vasculaire cérébral (ou AVC) : l’obstruction d’une artère dans le cerveau par une plaque d’athérome peut créer une hémorragie et des hématomes dans le cerveau, voire une rupture de l’artère (anévrisme).
- L’artérite des membres inférieurs : se rétrécissant, les artères au niveau des jambes peuvent se boucher entraînant des douleurs permanentes et un risque d’amputation.
- Les atteintes visuelles : des lésions au niveau des petits vaisseaux des yeux peuvent conduire à la cécité.
- Les atteintes rénales : des lésions au niveau des petits vaisseaux des reins au premier stade, situées au niveau du filtre rénal. Si les reins sont touchés, il y a un risque de maladie rénale chronique.
HTA et diabète de type 2
En effet, l’hypertension et le diabète de type 2 sont les deux aspects du syndrome métabolique, une maladie qui inclut l’obésité et les maladies cardiovasculaires. Donc, l’hypertension et le diabète peuvent avoir des causes sous-jacentes communes et des facteurs de risque communs. Par ailleurs, ils contribuent également à l’aggravation des symptômes l’un de l’autre. Pour autant, l’ensemble exact de ces facteurs faisant le lien entre l’HTA et le diabète n’est pas clairement établi. Ainsi, on sait par exemple que l’importance de l’hypertension dépend du stade d’une éventuelle obésité et de l’âge du patient. Par ailleurs, il existe également une prédisposition génétique qui fait que les personnes diabétiques présentent de plus grands risques que d’autres de développer une HTA, ainsi que ses complications.
Traitement de l’hypertension artérielle des diabétiques
Les manières de gérer les deux conditions se chevauchent également. Ainsi, il est indispensable de réguler la tension artérielle des diabétiques. C’est pourquoi, chez les personnes diabétiques, la tension artérielle devrait être inférieure à 130/80 mm Hg. En précision, la mesure de la tension artérielle se compose de deux chiffres :
- Le plus gros chiffre représente la tension systolique (la pression qui est exercée sur les parois des vaisseaux sanguins pendant les battements du cœur)
- Le plus petit chiffre représente la tension diastolique (la pression qui est exercée sur les parois des vaisseaux sanguins entre les battements cardiaques) (c’est-à-dire de la maintenir en-dessous de 130/80 mmHg).
La prévention
Dans certains cas, des changements au niveau du mode de vie suffisent à maintenir une tension artérielle dans les valeurs acceptables, par exemple :
- Adopter une alimentation saine
- Réduire son apport en sodium
- Consommer l’alcool avec modération
- Être actif tous les jours
- Maintenir ou viser un poids santé
- Prendre sa médication telle que prescrite
- Cesser l’usage du tabac
- Adopter une saine gestion du stress
Les recherches démontrent qu’une perte de poids de 5 à 10 % du poids initial (4 kg) peut amener une diminution de la tension artérielle, et également une diminution des besoins en médicaments anti-hypertenseurs, même si le poids santé n’est pas atteint. Ceci peut donc être une source de motivation supplémentaire pour entreprendre une démarche de saine gestion du poids, si celui-ci menace votre santé.
Dans d’autres circonstances, la prescription d’un médicament anti-hypertenseur sera nécessaire, mais celui-ci ne doit pas se substituer à une alimentation adéquate ni à une vie active. Alors, le traitement consiste à associer au moins deux types de médicaments, parmi lesquels des diurétiques, des bêtabloquants ou encore des inhibiteurs de l’enzyme de conversion entre autres.

Fédération Française de Cardiologie http://www.fedecardio.org/rester-en-bonne-sante/les-deux-formes-de-diabete
DIABNEXT interview tous les jours des endocrinologues, pédiatres, médecins généralistes, médecins du sport, ophtalmologiste, chercheurs, … Les interviews sont à retrouver sur notre chaîne YouTube.
- Pr Ronan ROUSSEL – Endocrinologue (Hôpital Bichat, Paris)
- Pr Jean-Pierre RIVELINE – Endocrinologue (Hôpital Laribosière, Paris)
- Pr Laurence KESSLER – Endocrinologue (CHRU, Strasbourg)
- Dr Sabine BARON – Pédiatre & Diabétologue (CHU Nantes)
- Dr Jean-Charles VAUTHIER – Médecin généraliste & du sport (
88200 Dommartin-lès-Remiremont) - Dr Pascale MASSIN – Optalmologiste (Paris)
- … en fonction de l’actualité
Source : extrait du site Internet de la Société Francophone du Diabète
Quel est le sur-risque lié au diabète pour COVID-19 ?
COVID-19 est une maladie virale très contagieuse (une personne infectée peut contaminer au moins 2 à 3 personnes vs la grippe où c’est une personne), ce qui explique cette progression exponentielle actuelle.
Globalement, plus de 80% des formes sont peu ou modérément symptomatiques, notamment chez l’enfant qui peut être porteur sain et participer ainsi à la dissémination de la maladie – d’où la fermeture des écoles. Les formes graves représentent 15 à 20% de toutes les formes et dans 5% un séjour en réanimation est nécessaire avec un taux de survie situé alors à environ 50%.
Que dit l »étude chinoise ? Parmi les patients hospitalisés dans l’étude initiale chinoise, 48% présentaient une comorbidité et en particulier un diabète ou une maladie cardiovasculaire (MCV). Les patients ayant un diabète représentaient 10 à 20% des personnes hospitalisées, 22% de celles admises en réanimation et 31% des décès, en notant que 48% des personnes décédées avaient une HTA et 24% une MCV, mais il n’est pas possible de dire si ces facteurs étaient indépendants ou liés à l’âge. Globalement, le diabète était associé à un odds ratio de mortalité hospitalière de 2,85 (IC95% 1,35-6,05, p=0,0062).
Il faut noter que nous ne disposons pas d’études ayant regardé le type de diabète, l’âge des patients diabétiques concernés ni la présence de complications et un appel à publication sur le thème « Diabetes and COVID-19 » vient d’être lancé par le Journal of Diabetes pour préciser les données. Il faut également noter que les résultats sont difficiles à interpréter car ils dépendent des critères d’hospitalisation qui évoluent avec le temps, les formes modérées étant de moins en moins hospitalisées lorsque l’épidémie progresse.
Quelles sont les caractéristiques spécifiques de COVID-19 chez les personnes ayant un diabète ?
Les symptômes ne diffèrent pas en présence d’un diabète : toux, fièvre, courbatures, fatigue mais aussi parfois signes digestifs. En revanche, l’infection aura tendance à déséquilibrer le diabète (tout comme lors d’une grippe).
COVID-19 va ainsi très probablement induire un déséquilibre du diabète avec un risque important de décompensation cétosique, y compris potentiellement chez certains patients ayant un diagnostic de diabète de type 2. Il faut donc insister sur l’intérêt d’une surveillance attentive du diabète et, en cas de suspicion de COVID-19, au renforcement de celle-ci, à la surveillance attentive du glucose et de l’acétone et à la mise en route des mesures de correction.
Quelles sont les précautions à prendre contre le COVID-19 en cas de diabète ?
En plus des précautions données à l’ensemble de la population, pour le diabète il faut ajouter :
- Avoir le meilleur équilibre glycémique possible diminue probablement les difficultés de gestion du diabète au moment de l’épisode aigu.
- Avoir de quoi « tenir » 2 semaines pour le traitement (insuline notamment) mais aussi le matériel de traitement (aiguilles, cathéters et réservoirs ou pods, schéma de remplacement, piles), le matériel de surveillance (capteurs, bandelettes pour sucre et acétone, lecteur, piles et/ou chargeur), sucre, kit de Glucagen.
- Avoir du paracétamol en sachant que le traitement par paracétamol perturbe les résultats de mesure du glucose en continu avec les capteurs dont nous disposons actuellement en France – sauf avec le FreeStyle Libre dont les résultats peuvent en revanche être faussés par de hautes concentrations de vitamine C (il faut se méfier car certains en prennent à forte dose pendant cette période d’épidémie…)
- Renforcer le rythme de surveillance du diabète a fortiori en cas de symptômes
- S’assurer que la conduite à tenir est connue en cas de déséquilibre du diabète : recherche d’acétone, bolus de correction…
- Avoir tous les numéros d’urgences : 15, numéro du cabinet ou du service de diabétologie, numéros d’astreinte médicale et technique en cas de traitement par pompe.
- La téléconsultation peut être mise en place avec son équipe soignante.
10 messages clés « Diabète & Covid-19 »
Pour plus d’information : Site Internet de la Société Francophone du Diabète
#diabete #DT1 #DT2 #Covid19 #coronavirus
Qu’est ce que c’est la télémédecine ?
La télémédecine est une pratique médicale effectuée par un médecin à distance en utilisant les technologies de communication actuelles (liaison vidéo via Internet). Tout médecin, quelle que soit sa spécialité, peut désormais proposer à ses patients de réaliser une consultation à distance.
Depuis septembre 2018, l’Assurance Maladie rembourse les actes de la téléconsultation (mêmes tarifs qu’une consultation en face à face soit entre 23 € et 58,50 € selon la spécialité et le secteur d’exercice du médecin).
Dans un objectif de prise en charge de qualité, il est nécessaire que le médecin télé consultant connaisse le patient, ce qui implique que le patient ait eu au moins une consultation physique avec ce médecin (cabinet, domicile patient ou établissement de santé) au cours des 12 derniers mois précédant la téléconsultation.
[Actu Covid-19 – Décret du 9 mars 2020 valable jusqu’au 30 avril 2020] – Cette dernière condition est temporaire levée. En effet, face à l’épidémie de Covid-19 sur le territoire et dans le but de désengorger les hôpitaux, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé un assouplissement des conditions pour avoir recours aux téléconsultations. Il est désormais possible de demander une téléconsultation avec un médecin qui n’est pas le médecin traitant et/ou sans avoir programmé une consultation physique avec lui dans les 12 mois précédents. A compter du 21 mars 2020, la téléconsultation est prise en charge à 100% pendant toute la durée de l’épidémie.
Comment se déroule une téléconsultation ?
Une téléconsultation se déroule comme une consultation en présentiel, en partant d’une demande de rendez-vous.
- En amont de la consultation, le médecin envoie un lien Internet à son patient, l’invitant à se connecter à l’heure prévue du rendez-vous à un site Internet ou une application sécurisée(e), depuis un ordinateur équipé d’une webcam et relié à Internet.
- A l’issue de la téléconsultation, le médecin peut établir, si nécessaire, une prescription (médicaments, examens complémentaires), qui sera transmise au patient sous format papier (voie postale), ou sous format électronique (via une messagerie sécurisée). Les soins prescrits à la suite de la téléconsultation sont pris en charge dans les conditions habituelles.
- A la fin de la téléconsultation, le médecin téléconsultant rédige un compte rendu archivé dans le Dossier Médical Partagé (DMP). Cette étape permet d’assurer un meilleur suivi du patient et de faciliter la prise en charge coordonnée de celui-ci entre professionnels de santé.
Point important : le médecin doit demander et recueillir le consentement préalable du patient avant de réaliser la téléconsultation.
Pour aller plus loin : Site AMELI
C’est quoi un carnet digital de surveillance ?
Digital & connecté !
Côté diabète, le carnet digital glycémique est l’outil de suivi quotidien pour la personne diabétique. On y trouve les glycémies, les doses d’insuline, les événements de la journée (repas, exercices physiques, maladies et prise de médicaments éventuelles, émotions, … ). Bref, tous les remarques et commentaires qui aident à une meilleure interprétation des glycémies. L’objectif étant d’apprendre et de comprendre de chaque expérience pour un meilleure équilibre glycémique, tout en vivant ses projets de vie.
Ce carnet digital peut être partageable avec son diabétologue et l’équipe soignante.
>> DIABNEXT répond à ce besoin quotidien en proposant
- Aux patients une gamme de produits connectés
- Aux professionnels de santé, une plateforme de coordination sécurisée